Bon elle date cet fanfic =_= ça fais un peu plus d'un an que jlai écrite, pendant ma période Gackt et Moon child XD D'ailleur ça se voit beaucoup que c'est inspiré de ça lool bon traite de blabla jvous là met XD jferais peu être une suite plus tard.
AMOUR TENEBREUX
Foulant l'herbe verte japonaise encore humide du brouillard matinal, relevant le col de son long manteau noir pour couvrir ma nuque, je marchais seul les mains cachées dans mes poches. Une mèche brune se perdait sur mon visage à la peau d'ivoire qui faisait ressortir mes yeux marrons. A la lueur de l'aube, qui commençait à peine à se lever, ma boucle d'oreille en argent brillait mon lobe gauche. J'avais la mine triste, fatiguée. Il y a peu de temps, j'étais devenu une de ces créatures légendaires qui devaient vivre dans l'ombre, craignant le soleil qui avait le pouvoir de les réduire en cendre, et qui devaient exercer le métier de meurtrier pour survivre, aspirant la vie de leur victime qu'ils appelaient «proie». Et pourtant, pendant que j'avançais sur cette terre entourée d'une forêt, malgré le risque de me faire tuer par les premiers rayons du soleil et me souvenait de se qui c'était passé la dernière fois que j'étais venu ici.
Dans ma tête, je revoyais les murs blancs de mon petit studio, ma chambre, avec le lit aux draps noirs qui étaient comme les cheveux de cet ange à la peau de pêche , aux yeux bleus comme la mer. Je me rappelais de la caresse de sa chevelure quand j'étais avec elle, de la douceur de ses lèvres qui touchaient les miennes. Miyuki avait toujours ce merveilleux sourire qui irradiait son visage à chaque fois que j'ouvrais la porte. on avait partagé tant de souvenirs ensemble, les bons comme les mauvais...Une larme courut sur ma joue... Oui, il y avait quelque chose de mauvais qui perturbait ce bonheur. Une chose insurmontable.
De temps à autre, il arrivait que je rentrais tard et mon visage se trouvait bleui et enflé, mes lèvres teintées de rouge. Je ne tenais presque plus debout et Miyuki devait me soutenir jusqu'aux bords du lit. J'étais sujet à des violences engendrées par un gang que j'avais quitté il y a des années lorsque je l'avais rencontrée. Mais ces monstres ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils me menaçaient, me frappaient, disaient qu'ils détruiraient ma vie car "on ne quittait pas les Kuchinada". Alors, lorsque Miyuki soignait mes blessures, son sourire laissait place aux larmes. Je la rassurais, lui promettant qu'ils cesseraient, mais elle en avait assez.
Je continuais d'avancer à contre vent sur cette plaine isolée de la ville que l'on distinguait facilement derrière les buissons et les rails. Je sortis de ma poche gauche une bague en argent avec des fleurs gravées autour, les larmes revenaient, je la passai à mon petit doigt droit, serrai le poing et remis mes mains dans les poches. Je baissai la tête, regardant par terre l'herbe qui peu à peu sous mes yeux devint le seuil de la porte. Elle était entrouverte, le silence qui régnait dans le studio était pesant et anormal. Un morceau de papier froissé était à terre. En relevant la tête Je découvris l'état du salon, la table renversée, le miroir brisé et les vases en milles morceaux. "Tu as payé" s'était tout ce que disait le mot. Je paniquai, qu'est-ce que ça voulait dire? Ce silence... Miyuki ! Je courais dans le couloir jusqu'à notre chambre, les draps déchirés et éparpillés dans la pièce, était le décor de l'horreur que je craignais, cette image qui me brûlait le coeur, cet ange à qui on avait arraché les ailes d'un balle dans la poitrine, la robe bleue tachée du liquide vital rouge qui se répandait sur la moquette. Je l'avais prise dans mes bras, elle était encore en vie mais pour combien de temps. Elle grelottait alors je l'enveloppai dans un des draps qui avait survécu.
«Je veux aller là où l'on s'est rencontré.»disait-elle douloureusement.
La nuit tombait lentement lorsque je la déposai au pied du cerisier centenaire qui était en fleur. Là on pouvait voir encore les dernières couleurs qu'offrait le soleil avant de disparaître. Je lui parlais, mais elle n'entendait déjà plus. Miyuki ne voyait que mes yeux qui se noyaient dans des perles d'eau. Je caressais sa joue qui devenait froide. Lorsque le jour mourut, elle partie avec, me laissant à genoux, seul dans la nuit. Ce fut à se moment là, qu'une créature de l'ombre profita de ma détresse pour faire de moi un des leurs, me condamnant a vivre une vie éternelle dans la tristesse de la perte de cet être cher à mes yeux que je venais de perdre.
J'étais arrivé devant ce tombeau végétal où j'avais enterré cette fée qui illuminait mes rêves. Je touchai la chair de l'arbre, rugueuse et verte de mousse que je sentis râper mon manteau quand je me laissai glisser à terre. Je n'avais même pas mis de croix ni le signe d'une tombe. Un morceau de terre était recouvert de fleurs bleues qui couvraient le sol retourné. C'était fini. Je voulais partir loin de cet enfer et des diables qui le marquaient au fer dans son coeur. Les Kuchinada avaient gagné. J'avais payé le prix fort pour ma liberté. je cueillis la plus grande des fleurs, la portai à mon visage pour y sentir le parfum. Elle me rappelais celle de Miyuki. Je me recroquevillai sur moi même, la tête contre le tronc et fermai les yeux. j'espérais que je pourrais donner cette fleur à mon amour au pays de Morphée et que l'éveil de l'aube m'emporterait avec les ténèbres.
Lorsque que je me réveillai, ce n'était plus le tronc qui me servait de repose tête mais un véritable oreiller. Je me redressai, surpris et scrutai les lieux du regard. Je me trouvais dans une chambre lugubre, il y avait une table au milieu de celle-ci sur laquelle étaient déposés des magnifiques fleurs aux parfums délicieux, les murs était blancs et les draps du lit étaient noirs, comme dans la chambre que j'occupais dans mon studio. Je n'eus pas le temps d'observer d'avantage les lieux à ma guise qu'une jeune femme entra dans la pièce le sourire aux lèvres et le regard pointé sur moi. C'était une magnifique jeune femme, aux cheveux d'un noir étincelant et aux yeux bleus comme le ciel. Elle ressemblait énormément à Miyuki et je ne pus m'empêcher d'être soudain envahi d'une profonde tristesse en regardant cette magnifique créature qui me rappelait tant de bons souvenirs douloureux à présent à mes yeux. Elle s'approcha de moi et s'assit sur le bord du lit, me regardant de ses magnifiques yeux bleutés et entama la conversation:
«-Te voilà enfin réveillé, je commençais à me faire du souci moi !
-Et bien si vous ne vouliez pas vous torturer d'inquiétude pour ma personne il fallait me laisser là-bas ! Répliquai-je
-Voyons ne racontez pas de bêtise, vous êtes un vampire je me trompe ? Le soleil vous aurait littéralement réduit en cendre si je vous avais laissé là-bas !
-Qu'importe. . . . ., répondis-je, au moins j'aurai pu rejoindre l'ange qui a volé mon coeur pour le récupérer et demeurer à jamais aux côtés de cette créature angélique !
-Oh je vois ! Il est vrai que la perte d'un être cher est toujours douloureuse et que l'on a souvent l'idée de rejoindre celui qui traîne dans notre tête, mais exécuter cette idée, c'est se rabaisser au niveau des responsables de la mort de cette personne et entrer dans leur jeu ! De plus, je suis sûre que cette personne aurait préféré vous contempler d'en haut et vous voir en vie plutôt que de gâcher votre vie pour la rejoindre !»
Je ne répondis rien et laissai le silence s'installer. Jamais personne ne m'avait tendu la main comme elle l'avait fait, jamais personne ne m'avait réconforté autant. Après tout elle n'avait pas tort, et je me décidai enfin à réengager la conversation sur un autre sujet:
«-Comment. . . . .Comment avez vous su que j'étais un vampire ?
-Et bien il n'est pas difficile pour un vampire de reconnaître l'un de ses semblables !
-Vous vous appelez ?
-Mon nom est Nayumi et vous quel est votre doux nom ?
-Je me nomme Gakuto !»
Le silence s'installa de nouveau, comme le calme avant la tempête, puis une question me vint à l'esprit:
«Vous êtes bien le premier vampire à part moi que je connaisse !
-Oui il est vrai qu'il n'est pas évident de croiser d'autres membres de notre race, les vampires sont souvent confronté à eux même et seul ! Mais j'ai eu la chance de vous trouver et je ne compte pas vous laisser partir comme ça !
-Serait-ce des avances que vous me faite là ?
-Prenez ça comme vous voulez !»
Je n'eus pas le temps de répondre que ses lèvres furent en contact avec les miennes et ce contact se transforma très vite en un baiser enflammé et passionné. Décidément elle était le portrait craché de Miyuki, le même physique, la même fougue, le même audace, les lèvres parfumer de la même manière. . . .Mon coeur s'emballait et ne désirait aucunement que ce moment s'arrête. Quand ses lèvres quittèrent les miennes, je plongeai mon regard dans le sien, me noyant dans cet océan de beauté. Peut être était-ce la réincarnation de Miyuki, qui sait. . . .La seule chose que je savais c'est que j'avais envi de passer ma vie à ses côtés, pour toujours !
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Sam 7 Avr - 14:43
